La Corée du Nord a tiré un missile balistique en direction de la mer du Japon, dans la matinée du dimanche 12 février 2017. Le premier depuis l’arrivée de Donald Trump à la maison blanche.
A 07h55 (heure locale), la Corée du Nord a, de nouveau, indigné la communauté internationale. Dans la matinée du dimanche 12 février 2017, Pyongyang a effectué un tir de missile balistique en direction de la mer du Japon. L’engin a parcouru près de 500 kilomètres avant de finir sa course dans la mer. La Corée du Nord n’en est pas à ses premiers essais. En 2016, Pyongyang avait mené deux tests nucléaires et des tirs balistiques dans le cadre de sa politique visant à se doter de l’arme nucléaire, capable d’atteindre les Etats-Unis. Ce tir reste le premier depuis l’arrivée de Donald Trump à la tête de la maison blanche.
Les Etats-Unis soutiennent le Japon
Cette provocation n’est pas si anodine. Le président américain, Donald Trump, passait le week-end en Floride aux côtés du premier ministre japonais, en visite aux Etats-Unis depuis vendredi 10 février. Shinzo Abe s’est par ailleurs indigné face à cet acte de la Corée du Nord, le qualifiant « d’absolument intolérable ». Donald Trump a quant à lui afficher son soutien total au Japon : « Je veux que tout le monde comprenne et soit conscient du fait que les Etats-Unis soutiennent le Japon, son grand allié, à 100% ».
La Corée du Sud, première touchée si Pyongyang se dote de l’arme nucléaire, a affirmé que ce tir « vise à attirer l’attention mondiale vers la Corée du Nord en se vantant de ses capacités nucléaires et dans le domaine des missiles« , mais aussi pour « tester la nouvelle administration américaine dirigée par Trump ». Le président sud-coréen par intérim, Hwang Gyo-Ahn, a promis une « punition approprié ». Les gros cadres américains, quant à eux, ont assuré émettre une réponse écrasante si la Corée du Nord se dote de l’arme nucléaire.