Depuis le 1er février, plusieurs volontaires vont jouer les apprentis astronautes en restant allongés pendant soixante jours à l’Institut de médecines et de physiologie spatiale (MEDES), basé à Toulouse. Le but, tester les effets de la micro pesanteur sur le corps.
Rester allongé pendant deux mois et être payé, drôle de métier à afficher sur le CV. Depuis le premier février, plusieurs volontaires vont jouer les apprentis astronautes au MEDES à Toulouse. Cela fait plusieurs années, que l’Institut de Médecines et Physiologie spatiale organise des séances de « BedRest ». Des hommes jeunes et en bonne santé, sont alités pendant soixante jours, avec les pieds surélevés de – 6° pour simuler les effets de la micro-pesanteur sur le corps. Le but : mieux préparer le retour des Astronautes qui sont dans la station spatiale internationale.
Ils vont rester allongés 60 jours, mais c’est pour la science ! La campagne d’alitement Bedrest vient de commencer https://t.co/yNQ4dvRaDx pic.twitter.com/OBsVeUPrtY
— CNES (@CNES) 31 janvier 2017
Une nouvelle alimentation pour l’espace
Chaque « Bedrest » a sa particularité. Pour cette étude 2017, c’est l’alimentation des apprentis astronautes qui sera testée. Durant l’étude, le groupe de volontaires sera séparé en deux : une moitié ingurgitera plusieurs fois par jour, un cocktail de gélules à base d’extraits naturels de plantes alimentaires. L’autre des placebos. Grâce à cet examen, les scientifiques vont pouvoir « étudier les mécanismes d’adaptation de l’organisme à une apesanteur simulée ainsi que les effets du cocktail sur les différents systèmes physiologiques du corps humain » précise le CNES.
Ces études permettent aux astronautes de mieux gérer les effets de l’espace sur le corps humain, notamment lorsqu’il s’agit de mission longue, comme la mission Proxima, à laquelle participe Thomas Pesquet.