La tension monte entre Donald Trump et le Mexique

Le président Mexicain Enrique Peña Nieto a réaffirmé son refus catégorique de financer le mur frontalier entre les Etats-Unis et son pays. Une des promesses phares du nouveau président américain, Donald Trump. 

Enrique Peña Nieto, président du Mexique et Donald Trump, nouveau président élu des États-Unis ne risquent pas de passer leurs prochaines vacances ensembles. Ces dernières heures, la relation entre les deux pays s’est quelque peu durcie. En cause, le financement d’un futur mur frontalier que Donald Trump souhaite ériger entre les deux pays afin d’éviter les migrants clandestins de pénétrer aux Etats-Unis. Le magnat américain de l’immobilier exige que le Mexique finance sa construction. Une idée que réfute complètement Enrique Peña Nieto :  » Il est évident que nous avons quelques divergences avec le nouveau gouvernement des États-Unis, comme le sujet du mur, que le Mexique ne paiera pas bien sûr », a expliqué Enrique Peña Nieto, dans la nuit du 11 janvier, lors d’une réunion avec les ambassadeurs mexicains au palais national. Des propos qui contrastent avec les déclarations faites par le président américain, la veille, en conférence de presse à New-York :  » D’une manière ou d’une autre, et il y a plusieurs façons, le Mexique nous remboursera (…), que ce soit à travers une taxe ou un paiement, c’est moins probable que ce soit un paiement » a souligné M. Trump. La construction d’un mur à la frontière des deux pays est estimée à plus de 25 milliards de dollars.

L’économie mexicaine au plus bas …

À la suite de la conférence de presse du milliardaire américain, la monnaie mexicaine a plongé de 0,9 %. Une chute historique qui intervient dans un moment difficile pour l’économie mexicaine fragilisée en autres par la chute du prix du pétrole dont elle est fortement dépendante. C’est dans ce contexte particulier, que le gouvernement a annoncé sa volonté de mettre en place des « mesures d’austérité », qui prévoient notamment la baisse de 10 % du salaire des hauts fonctionnaires. Des mesures qui s’ajoutent à la baisse de 1,7 % du budget prévu cette année par rapport à 2016.

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