Des journées sans téléphone portable pour réfléchir à sa place dans nos vies

50. C’est le nombre de fois, en moyenne, que les jeunes Français de 18 à 24 ans regardent leur écran de téléphone portable. Une habitude qui pourrait s’atténuer grâce aux trois jours sans téléphone.

Trois jours sans téléphone. Cela peut ressembler à un défi pour certains et même à un supplice pour les autres. C’est pourtant ce que propose l’auteur Phil Marso avec ses trois « Journées sans téléphone portable » du 6 au 8 février. Mais pas au sens littéral : l’objectif est de réussir à couper son smartphone pendant quelques heures, contrairement au « Mois sans tabac », où il est conseillé de ne fumer aucune cigarette pour arrêter définitivement. Ces journées sans cellulaire sont surtout prétexte à lancer le débat autour de cet outil de communication. Ainsi, à partir d’un questionnaire de 42 questions, les Français sont amenés à se demander si le smartphone a changé notre société, ou encore, si les réseaux sociaux suppriment toute intimité.

Une sensibilisation pour les jeunes

Les plus jeunes sont plus susceptibles que les adultes de développer des addictions, c’est pourquoi les journées sans téléphone s’adressent également à ce public. Les écoliers et les collégiens français sont donc invités pendant ces trois jours à éteindre leur téléphone dès leur arrivée au sein de leur établissement. Les directeurs et principales sont appelés à participer en prévoyant un vestiaire pour entreposer le téléphone des élèves ou encore en organisant des ateliers basés sur le questionnaire de 42 questions.

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