Grève des surveillants de prisons : « S’il y a des engagements écrits, nous arrêterons les mobilisations »

Nicole Belloubet, la ministre de la Justice, reçoit en ce moment même (mercredi 17 janvier) les syndicats de l’administration pénitentiaire. Cette réunion au plus haut niveau de la chancellerie était l’une des revendications majeures des fonctionnaire en grève depuis l’agression des surveillants de Vendin-le-Vieil.

« S’il y a des engagements écrits, nous arrêterons les mobilisations », explique Jérôme Combelles, secrétaire local SNP-FO de la maison d’arrêt de Seysses. Pour lui, la sécurité des agents n’est plus garantie. Pour pallier cela une série de mesures sont à prendre : « sur le plan national, nous voulons que les gardiens de prison soient en sécurité. Il faut que l’on réfléchisse à l’utilisation de Taser pour les grader, à un meilleur usage des unités cynotechniques. Sur un plan local il faut du recrutement. À Seysses, il n’est pas normal qu’un agent soit seul à un étage où se trouvent 120 détenus. Notre structure peut en employer deux », détaille-t-il.

Lire notre article sur la mobilisation de lundi 15 janvier à la prison de Seysses

Depuis le début de la mobilisation, d’autres agressions sur des fonctionnaires ont eu lieu. D’après Sud Ouest, à Mont-de-Marsan, un détenu radicalisé a agressé 7 surveillants. Tandis qu’à Grenoble-Varces, Mardi un surveillant aurait manqué de perdre un oeil : un détenu a tenté de lui planter un crayon quand le surveillant s’est penché pour regarder par l’oeilleton manquant, d’après le Dauphiné Libéré.

Pour l’heure, aucun engagement écrit n’est signé. La mobilisation de jeudi 18 janvier est toujours prévue à 6 h 30, le matin devant les locaux de la prison de Seysses.

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