Injures et racisme : le patron de Radio Courtoisie condamné à 16000 euros d’amende

On peut dire que Henry de Lesquen est un raciste revendiqué. Patron de Radio Courtoisie, ce candidat à la présidentielle de 2017 défend le négationnisme et lutte contre la « musique nègre ». Des propos ahurissant qui lui valent d’être condamné à 16 000 euros d’amende pour provocation à la haine et contestation de crime contre l’humanité.

Il a pourtant tenté de se justifier par des explications douteuses sur les différences entre les races « caucasoïdes » et « congoïdes« . Sans aucune surprise, Henry de Lesquen  n’a pas su convaincre les juges.
Il a donc été condamné pour des tweets et des textes publiés sur les réseaux sociaux, « Centrée sur le rythme, la musique nègre s’adresse au cerveau reptilien», «c’est le racisme des juifs qui les a conduits au monolithisme quand ils ont privé de leurs dieux les goyins qu’ils haïssaient« , avait-il écrit dans deux tweets datés de décembre 2015 et janvier 2016.

Un compte Twitter de soutien reprend même les idées du patron de Radio Courtoisie :

Pour ces textes, le parquet avait requis six mois de prison avec sursis et 15 000 euros d’amende, au début du mois de décembre 2016.

Pourtant, l’homme n’estime pas que ses propos soient racistes ou antisémites, et trouve des explications aberrantes, comme en témoigne ses propos devant la chambre correctionnelle : « Les non-juifs sont considérés comme des animaux dans le Talmud. En vérité, l’inventeur des fours crématoires, c’est David !« . Ou encore ce message posté en avril 2016 : « Je suis émerveillé de la longévité des rescapés de la Shoah morts à plus de 90 ans. Ont-ils vécu les horreurs qu’ils ont racontées ? (…) La plantureuse S. Veil rescapée de la Shoah a 88 ans. À ma connaissance, elle va bien« .

On frôle le ridicule avec ce post dédié à l’équipe de France de football :

La justice a tout de même reconnu la gravité des propos d’Henry de Lesquen, et l’a notamment condamné à verser des dommages et intérêts aux associations luttant contre le racisme qui s’étaient constituées parties civiles.

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